Comprendre et combattre le surmenage au travail

surmenage

Le surmenage au travail est un mal sournois qui s’insinue lentement mais sûrement dans le monde du travail. Il atteint autant l’employé que l’employeur. Quelle en est l’origine ? Que faire pour le combattre ?

Origine du surmenage au travail

Considéré comme le mal du siècle dernier, le surmenage au travail semble encore être très bien campé dans ses quartiers de nos jours. Quelle est son origine ? La cause principale est l’environnement du travail actuel qui ne jure que par les exigences de performance. Témoins ces deux faits suivants. Le premier : il n’est pas rare de lire sur une offre d’emploi que le poste exige de travailler sous pression. Mais à force de trop pressurer, à la fin plus aucun jus n’en sort. On s’en sort plutôt tout ratatiné, laminé, surmené. Le deuxième fait c’est ce formateur qui dit fièrement : je ne dors que 4 heures par nuit. C’est beau, c’est bien. Sauf que le cerveau a ses propres exigences de repos, savoir au moins 7 à 8 heures de sommeil réparateur par nuit. Il est possible de l’en priver sur une période de temps plus ou moins longue. Mais à la fin il va finir par réclamer son dû. Le risque c’est qu’il va le clamer haut et fort. Comme on dit, à force de trop tirer sur la corde, elle finit par se casser. Et quand elle se casse, bonjour surmenage. Cela peut même aller jusqu’au burn out : le tison finit totalement consumé, calciné. Que faire ?

Combattre le surmenage au travail : quelles mesures prendre ?

D’abord il faut déjà agir en amont par la prévention. Au bureau, travailler durement. A la maison, se reposer calmement, sereinement. Il faut décrocher, se déconnecter complètement de l’environnement professionnel. Il est permis de tout faire sauf travailler. Pas question d’y ramener du travail. Si le mal est déjà là, se reposer est le mot d’ordre. Si c’est possible, prendre carrément une année sabbatique. Au besoin, une prise en charge médicale peut être indiquée. Au sortir du surmenage, il faut savoir tirer la leçon : avoir une vision raisonnable des critères de performance et bien se ménager un temps de repos en fin de journée et de semaine.